Caryl Férey
Troisième roman que je lis de cet auteur qui nous plonge cette fois dans les horreurs des coutumes tribales des Maoris.
En Nouvelle-Zélande, Jack a décidé de retrouver sa femme et sa fille disparues depuis 25 ans, mortes ou vives. Et de les venger. Pour ça, quoi de mieux que d’être flic ?
Au fil de l’enquête sur laquelle il travaille avec une jeune criminologue, il cherche et trouve des coïncidences avec l’affaire de ses proches. Mais comme on dit, on voit des coïncidences là où on veut les voir, et on peut faire dire ce que l’on veut aux éléments... distorsion de la vérité au profit de notre vérité...
Ce roman est d’une violence incroyable, sans pitié pour les personnages et le lecteur qui assiste littéralement à des massacres.
Mais... trop de morts, trop de personnages, trop de questions sans réponse. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, ce serait mentir, mais j’ai un arrière-goût de déception car tout n’est pas résolu... j’ai la sensation que Ferey a voulu nous noyer dans le sang, accumulant les violences et les cadavres, sans nous donner toutes les explications. J’avais déjà eu ce goût d’inachevé avec Mapuche...
Peut-être trouverai-je des réponses dans UTU, deuxième opus de la saga Maori... mais plus tard, j’ai besoin d’un peu de légèreté la tout de suite...
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