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L'art de perdre

Alice Zeniter

Il est des romans qui ne nous lâchent pas, même dans le sommeil ou les activités diverses et variées.

Il est des romans qui sont comme des amis précieux avec lesquels on savoure la moindre petite parcelle de temps.

Il est des romans que l'on n'a pas envie de terminer pour ne plus les quitter.

L'art de Perdre est de ceux-là.

Alice Zeniter revient sur l'Histoire de l'Algérie ou plutôt celles d'Algériens, depuis la guerre puis l'indépendance du pays et jusqu'à aujourd'hui. Elle s'attarde avec brio sur les choix qui ont dû être faits par les uns et les autres au nom de leurs convictions et de leurs priorités.

Ali d'abord, ancien de la seconde guerre mondiale, homme d'un pouvoir durement gagné et qui n'en abuse pas, fait des choix qui le saliront jusqu'en France, pour mettre sa famille à l'abri du danger.

Hamid, son fils ainé, qui subit d'abord la guerre puis la fuite en France, ce pays qui ne veut pas d'eux d'abord, mais qui va lui permettre de faire silence, sorte de croix sur ses origines.

Naïma ensuite, fille d'Hamid, petite fille d'Ali, Française, oui mais... elle ne connaît rien des origines de sa famille, ne comprend pas, veut comprendre, a peur mais...

Ces trois histoires, ces trois Histoires, qui se suivent, ne se ressemblent pas mais se rejoignent, ne lâchent pas la lectrice que je suis.


C'est un parcours initiatique, mais pas que... ça a ouvert en moi une brèche, celle de vouloir savoir et de vouloir comprendre, et c'est la brèche la plus précieuse qui soit...

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