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L'homme qui pleure de rire

Frédéric Beigbeder

Je dois être masochiste... ou alors trop utopiste.

Beigbeder a écrit il y a pas mal de temps un roman qui m’a littéralement bouleversée Windows on the world, ce qui m’avait permis de dédramatiser le choc qu’avait causé 99 francs (alors que j’étais étudiante en école de Pub).

Alors j’ai continué à lui donner sa chance et à le suivre, « en souvenir du bon vieux temps ». Mais là, maintenant, j’ai envie d’arrêter. Bien qu’intéressant (je ne vais pas non plus être totalement de mauvaise foi - comme lui), il est aussi fatigant.

Ok, tu n’as peut-être pas la vie donc tu rêvais Octave/ Fréderic, mais qu’as-tu fait à part consommer (sexe, drogues, et autres) et te détruire à petit feu ? A qui en vouloir à part à toi-même ? Et pourquoi vouloir à tout prix que l’on te plaigne ?

Concepteur-rédacteur, talent-scout et pour finir chroniqueur… il y a pire comme carrière, et les choix faits sont les tiens, alors pourquoi en vouloir à la terre entière ? Et pourquoi vouloir saboter et détruire ceux/ ce qui t’entoure(nt), entraînant les courageux qui t’aiment et qui t’aident dans ta chute ?

Je trouve Beigbeder lassant... et agaçant... un peu comme ces enfants qui vont te dire 15 fois que leur dessin n’est pas beau, juste pour qu’on les rassure et qu’on leur dise que si, il est beau... 15 fois de suite. Beigbeder est un faux malheureux, il voudrait qu’on le prenne en pitié, alors qu’il dénigre et ne respecte pas.


La trilogie « Parango » est terminée. Ouf. Elle est à lire, vraiment. Pour se rendre compte que l’ingratitude ne mène à rien, que la critique est destructrice (surtout quand c’est de l’auto-flagellation) et que quand t’as pas ce que t’aime, aime ce que tu as !

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