Philippa Gregory
Je dois avouer un de mes péchés mignons : j’adooooooore Philippa Gregory dans son écriture sur la royauté britannique, et notamment sur Henri VIII.
Ce dernier opus de la vie du souverain fou se concentre sur sa 6ème et dernière épouse, celle qui l’a enterré (c’est pas du spoil, on le sait tous qu’il est mort Henri VIII! !).
Derrière les caprices du roi et la peur de la reine, on en apprend toujours plus sur la condition de la femme à la cour mais surtout, surtout, les coulisses de la réforme de l’Eglise suite à la cession d’avec Rome au moment du divorce d’Henri d’avec Catherine d’Aragon, sa première épouse.
Il avait beau être un peu taré, le père Henri, il a quand même largement contribué à faire de l’Eglise ce qu’elle est aujourd’hui, en ce qu’elle est - depuis lui - « accessible » au peuple. La traduction de la Bible dans la langue du commun des mortels, c’est lui, par exemple... enfin, lui... ou sa/ses femmes...
Je n’en dit pas plus, vous verrez bien. Mais encore une fois, avec une écriture fluide, directe et simple, une narration à la première personne féminine, Grégory m’apprend toujours plus (ah oui, c’est une historienne la madame, pas juste une romancière).
Je ne saurais que trop vous recommander de vous intéresser à ses ouvrages (j’aurais adoré avoir une prof d’histoire comme elle à l’école !)
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