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La maison qui parcourait le monde

Sophie Anderson

Voici un roman jeunesse qui mérite grandement d’être lu !


Marinka a 13 ans. Elle vit avec sa grand-mère dans une maison qui a des grandes jambes de poulet et qui gambade aux quatre coins du monde. Chaque soir, Baba Yaga accompagne les morts vers leur dernier voyage, celui qui commence derrière « la porte » et qui les mène au ciel. Chaque soir, Marinka assiste à ce spectacle qui, loin de la faire rêver, lui donne encore plus envie de vivre parmi les vivants. Cette ambition conduira la jeune fille à prendre de bien mauvaises décisions et à aller toujours plus loin dans le défi et le rejet.

Elle finira par prendre le risque de tout perdre, y compris elle-même, sa famille, sa maison.

Mais comme tout bon roman jeunesse qui se respecte, le retournement – cousu de fil blanc – permettra de réaliser que… je n’en dit pas plus.


Dans un univers empreint de culture Slave, ce récit nous dévoile des traditions liées à la mort et à la perte, ce qui n’est pas forcément le genre de thème qu’on a de fait envie de donner à nos enfants. Mais ce n’est ni lugubre ni parodique. C’est une ode à la vie au milieu des morts, une célébration du lien qui nous unit à ceux que nous aimons et qui nous aime, et à l’importance des racines : non pas celles qui nous empêchent de bouger, mais celles qui relient.



Conseillé par une collègue, ce roman est une des belles découvertes de l’année en cours. Bien écrit, sur un ton simple mais pas simplet, avec un vocabulaire et des mots étrangers qui donnent envie d’en savoir plus sur la Russie et sa magie. Les quelques illustrations donnent un petit plus, dans la délicatesse du récit sans empiéter pour autant sur l’imaginaire nos représentations.

A lire, pour retomber en enfance, pour apprendre, pour rêver, pour grandir…


« Quand un livre rencontre un lecteur, les possibilités sont aussi infinies que les étoiles dans le ciel ».



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