Jean-Christophe Grangé
Le Capitaine Stéphane Corso se voit confier une enquête non résolue sur le meurtre particulièrement sauvage d'une strip-teaseuse. Les cadavres s'accumulent, les indices s'éparpillent, Corso doit recoller tous les morceaux pour découvrir la vérité sur cette affaire, qui va durer, durer, durer, et le faire se confronter au pire de l'espèce humaine, sur fond de bondage et de peinture...
Le livre est terminé, j'ai un goût dans la gorge, pas des plus agréable. Grangé, c'est celui qui m'a fait découvrir et aimer un style. Autant vous dire que j'ai absolument TOUT lu de de lui... et que celui-ci, je l'attendais avec une impatience non-dissimulée (parlez-en à mon mari)
Sauf que voilà, pour moi, ce n'est pas du Grangé, c'est un ersatz pas du tout réussi de Thilliez, une tentative de reproduire un style, sans succès.
Trop de personnages, trop de détails, trop de superflu, trop de temps d'enquête, trop trop trop... et finalement, plouf...
J'ai eu envie d'aller au bout, parce que quand même, la curiosité (malsaine ?) l'emporte, comme elle a emporté le protagoniste (particulièrement antipathique), mais je n'ai pas eu de surprise, pas de rebond, pas de battement de cœur raté...
La violence inouïe des premières pages m'a parue inutile et mal maîtrisée, c'était du violent pour du violent. Et après, bah je me suis ennuyée...
On est loin, très loin, des "chefs-d’œuvre" (oui, oui, je ne mâche pas mes mots) qu'ont été Les Rivières Pourpres ou L'empire des Loups, pour ne citer que ceux-là (bien que j’aie été subjuguée par Lontano et Congo Requiem qui ont été menés de main de maître).
Suis-je devenue trop exigeante ? je ne le sais pas. Toujours est-il que je n'ai ni frémi, ni ressenti l'intensité des premiers Grangé, et que cela m'a manqué.
Je ne condamne pas l'auteur pour autant, je n'ai pas toujours adoré ce qu'il a écrit, mais je lui dois mon goût pour le polar et je crois à la possibilité d'un mieux...
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