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Le comte de Monte-Cristo

Alexandre Dumas

Depuis le temps que j’en entendais parler de ce monument littéraire, je me suis enfin armée de courage (et de patience) et je m’y suis plongée.


Très rapidement, ce n’était plus du courage et de la patience qu’il m’a fallu mais du temps, toujours plus de temps, pour me laisser suivre avec délice et passion les aventures de ce Comte mystérieux, vengeur et juste.


Jamais on ne pourra égaler ce don de la manipulation, du retournement, du courage, de l’audace. Jamais même un justicier n’aura été plus humain et plus emphatique. Monte-Cristo est souvent comparé à dieu lui-même, ou du moins à l’un de ses anges qui vient accomplir la Providence, et c’est à juste titre. Car il sait non seulement punir les pourfendeurs mais aussi reconnaître et récompenser les braves, même si cela va à l’encontre de ses idées premières.

L’écriture de Dumas est telle qu’elle nous porte et nous transporte, qu’elle retranscrit les lieux, les époques, les caractères, les émotions. Elle est d’une modernité époustouflante ! On a beau se douter de ce qu’il va advenir, on est toujours un peu surpris de la manière dont les choses se déroulent et on se régale de ces retournements.


Rarement 1500 pages ont été aussi rapides à lire, rarement un classique de la littérature aura été aussi passionnant pour moi. J’ai retrouvé dans cette histoire de vengeance, de patience et de pugnacité la qualité « Dumas-esque » qui m’avait déjà tant séduite dans La Reine Margot.

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