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Le Sel de tous les Oublis

Yasmina Khadra

Voici un roman qui me laisse quelque peu perplexe. Habituée à une qualité « khadra-esque », un univers, une façon bien particulière de voir le monde et la réalité de celui-ci, je suis un peu déboussolée par ce « sel ».

Nous suivons ici Adem. Adem est un instituteur dont la femme part. Elle le quitte, pour rejoindre son amant. Et l’univers d’Adem s’écroule. Il perd les pédales, il perd ses repères, il perd la raison. Il décide de tout quitter, de tout plaquer, et commence une vie de vagabondage. Il n’aime plus rien ni personne, ne s’intéresse plus à rien ni à personne.

Dans une Algérie (re)naissante, au lendemain de l’indépendance, il erre telle une âme en peine sur ses terres, sans but et sans repère. Il est confronté à la bonté d’autrui mais ne veux ni y croire, ni en profiter. Il a tout fermé, et cet isolement le mènera à sa perte.

Soit. L’histoire est ce qu’elle est. Mais la forme ne me séduit pas complètement. Il y a quelque chose d’inabouti, de trop éloigné de Khadra, d’un peu trop... quel est le mot… Coelho !

Je ne suis sans doute pas assez sensible au format « conte », ou alors c’est autre chose. Peut-être ai-je besoin d’un peu plus de temps pour digérer et m’approprier cet écrit. C’est à lire, parce que c’est du Khadra, mais pas la peine de se précipiter non plus…

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