Nataël Trapp
Ce roman, trouvé dans les rayonnages « adolescents » de ma bibliothèque municipale, me faisait de l’œil depuis un bon moment. Je trouvais la couverture et le pitch attirants, et – forte de mon expérience heureuse avec #Murder, je me suis dit que oui, je me laisserais bien tentée. Il faut dire aussi que cela faisait presque 2 semaines et 600 grammes que j’étais aux prises avec « la Terre promise » d’Obama et que j’avais besoin de légèreté un peu !
Léo est un adolescent de 17 ans, calme, posé, discret. Amoureux. C’est la fin de l’année scolaire, à la fin de la semaine, le bal de son lycée. Cette année, il s’agit de rende hommage à une jeune fille assassinée quelques dizaines d’années plus tôt, le soir de la fameuse soirée.
Du dimanche au vendredi, il se réveillera tour à tour dans sa propre peau mais aussi dans celle de plusieurs protagonistes du passé : du lycéen photographe amateur à la victime elle-même, en passant par la mère de Léo elle-même ou le petit copain de la morte. En alternant entre passé et présent, il va mener l’enquête sur ce qu’il s’est passé et sur la possibilité de jouer sur le destin, sur ce qu’il adviendra s’il joue trop avec les évènements.
Il va prendre conscience qu’il peut agir pour améliorer la vie des autres même si cela se fait à ses propres dépens, il va comprendre que sa liberté a des conséquences sur celle des autres et que toute action a des conséquences, que cette fameuse liberté n’a de valeur que si elle connaît des limites, il va comprendre aussi que le paraître dissimule souvent une réalité bien moins reluisante.
C’est un roman qui mérite d’être lu car il est certes simple et facile, mais nous offre de belles leçons : sur le passé, sur le fait que nos parents ont été jeunes, que la vie n’a pas commencé avec nous et qu’il nous faut nous ouvrir aux autres qui ne sont pas toujours ceux qu’ils veulent montrer.
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