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Les Aérostats

Amélie Nothomb

En début de saison, La grande Librairie a dédié toute une émission sur l’amour des romans et Nothomb y était. Malgré la déception qu’a été « Soif » l’an dernier, j’ai été séduite par sa façon de parler de ce nouveau roman. Elle sait vendre, ça c’est sûr !

Les Aérostats ont provoqué en moi le même sentiment d’inachevé que Soif. C’était très prometteur, mais aussi beaucoup trop rapide, vite torché si je puis me permettre. Le pitch est excellent : comment soigner une dyslexie et donner le goût de la lecture à un adolescent en mal de vie. Il y a beaucoup à dire (et à écrire) sur ce sujet, et je trouve dommage que ça ait été traité de manière si « superficielle ».

Nothomb profite de ces quelques pages pour montrer sa connaissance, son goût pour les romans classiques : Le rouge et le Noir, L’Iliade, Le Diable au corps ... On sent qu’elle maîtrise son sujet, mais elle ne va pas au fond de son analyse et de son argumentaire. Elle reste systématiquement au-dessus, pas trop profond. Tente-t-elle, par ce biais, de ménager ses lecteurs ? j’espère sincèrement que non, parce que sinon, c’est clairement nous prendre pour des cons.

Encore une fois, déçue. Mais je ne désespère pas. Les sujets choisis par l’auteure belge sont intéressants et ouvrent une porte à la curiosité, l’envie d’aller plus loin et, si on y regarde de plus près, sont de bons apéritifs… je retiendrai des Aérostats deux points positifs malgré tout : je sais maintenant ce qu’Aérostat signifie et je vais m’empresser de lire Le Diable au Corps dont l’histoire m’a fait penser aux Mal-Partis de Sébastien Japrisot (à lire si vous ne l’avez pas déjà fait !)

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