Hugo Boris
Après m’être acharnée sur 4-3-2-1 de Paul Auster, j’avais envie de quelque chose de plus facile, de plus léger, de plus aisé à lire.
Raté.
Mais en ce qui concerne la qualité de l’écriture, la beauté du texte, la symbolique, là, c’est tout bon !
Dans cette période tendue où nos forces de l’ordre sont mises à mal par les idées reçues et les jugements (souvent sans fondements), ce huis clos dans une voiture, entre trois flics et un étranger reconduit à la frontière nous rappelle, si besoin est, que sous l’uniforme, il y a surtout des hommes et des femmes qui se lèvent tous les jours pour assurer la sécurité et l’ordre.
Des hommes et des femmes fustigés, mal aimés, mal connus et mal compris, qui se retrouvent victimes de leurs choix, de leurs valeurs, de leur métier. Qu’ils continuent à aimer, malgré tout ce qu’ils subissent.
Tous les flics ne sont pas des anges, mais Hugo Boris nous rappelle que tous les flics ne sont pas des pourris, loin de là… !
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