Michel Bussi
Ce petit recueil de quatre nouvelles, sorti directement en poche, aurait pu passer inaperçu et ça aurait été bien dommage.
Ces courts récits, poétiques à souhait, ont le mérite de nous faire retrouver les merveilleuses capacités de Bussi à décrire un lieu de manière à nous donner envie d’y aller. Ce n'est pas du luxe, vu les libertés qu'il prend assez régulièrement.
L’histoire principale :
Ariane et sa petite fille Anaïs emménagent dans le petit village de Veules-les-roses sur la Côte d’Albâtre. Treize jours après leur arrivée, de nombreux faits étranges intriguent la jeune maman. Victor Hugo et une jeune actrice qui lui était contemporaine hantent les lieux : non seulement la maison mais également toute la bourgade. S’en suit une gentille enquête pour savoir ce qui a poussé cette actrice, Anaïs, à quitter Paris de manière précipitée voilà maintenant 250 ans...
C’est joli, c’est doux, c’est fluide, c’est presque attendu, mais c’est rafraîchissant comme un joli bourg de Normandie. Bussi décrit définitivement bien les lieux (j’avais déjà remarqué ça dans le magnifique « Nymphéas Noirs »).
A lire entre deux polars
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