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L'Enfant - Le Bachelier - L'Insurgé

Jules Vallès


Après avoir lu Le bal des folles, je me suis intéressée à la Commune de Paris. De l’avis de beaucoup de spécialistes, c’est Jules Vallès qui en parle le mieux pour l’avoir vécu..., mais seulement dans L’insurgé, troisième volume de la trilogie commençant avec L’enfant.

Qu’à cela ne tienne. Je me lance.

J’ai donc été prise dans la violence de l’éducation de Vallès, son innocence et sa naïveté. Cette propension à penser que le « bon amour » parental est l’amour qui fait mal, qui met à mal, qui parle mal... et puis le petit Jacques grandit, bercé par l’illusion que le grec et le latin feront de lui un bon fils. Il déchante et découvre Paris en même temps qu’une autre forme de vie, d’éducation. Le bachelier le renvoie à la capitale, où ses idées républicaines et son manque d’expérience le forcent à une vie de misère et de malheurs. Il croit à ses convictions qui le portent et l’aideront à rester droit, quoiqu’il arrive, quelques soient ses difficultés et les embûches de la vie.

Enfin, L'insurgé est le récit de la prise de position de Jacques, le héros, dans la Commune de Paris. Malgré la violence à laquelle il assiste lors de la "semaine sanglante" et les doubles discours du gouvernement qui le nommera avant de le mettre en prison, ses convictions ne varient pas. Il croit en la République, mais pas celle de Thiers. Révolutionnaire, il est partisan de l'avènement de la démocratie sociale, envers et contre tout.

Autant j’ai été transportée par le premier tome, autant je me suis sentie un peu trahie dans le deuxième. Moins d’innocence, plus de politique et de désillusions. Plus d’analyse et moins de spontanéité...

C’est intéressant de voir comment la vie des bacheliers et des « sachants » se déroulait à ce moment-là de l’histoire, mais peut être qu’après Flaubert, c’était trop tôt pour moi (pourtant j’ai fait une pause entre les deux !)

Alors je me laisse un peu de temps et quelques romans plus... moins... enfin différents avant d’émettre un réel avis sur la trilogie, pour être sure de l’apprécier à sa juste valeur.


"Aux morts de 1871. À tous ceux qui, victimes de l’injustice sociale, prirent les armes contre un monde mal fait et formèrent, sous le drapeau de la Commune, la grande fédération des douleurs, Je dédie ce livre".
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