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La dame aux Camelias

Alexandre Dumas Fils

J’ai découvert il y a peu Alexandre Dumas « père » avec La Reine Margot, Le Comte de Monte-Cristo et Les Trois Mousquetaires. J’ai bien évidemment été transportée par ces lectures.

Et puis il y a eu comme une vague d’intérêt autour de moi pour le roman culte du fils : La Dame aux Camélias. J’avais entendu parler autour de moi de ce monument de la littérature classique sans y prêter vraiment attention jusque-là. Et puis, le #challengeRecyclivre est arrivé et je me suis dit que c‘était le bon moment.

L’histoire est somme toute assez banale : un fils de bonne famille, Armand Duval, tombe amoureux d’une courtisane, Marguerite. Et il s’en fera aimer en retour. Mais leurs styles de vies sont tellement éloignés l’un de l’autre qu’ils sont condamnés à souffrir et à ne plus pouvoir s’aimer. C’est Roméo & Juliette, Tristan & Iseult, Lancelot & Guenièvre... c’est l’amour maudit, l’amour passionnel, l’amour réprouvé…

L’écriture de Dumas fils est prenante, poignante, efficace. Cela vient-il du fait que cette histoire est son histoire ? A-t-il mis dans cette intrigue tout son cœur amoureux ?

Même s’il m’a été donné à des moments de douter (n’avais-je pas déjà lu ce livre ? ah non, c’était dans Nana…), j’ai été transportée et émue par cette passion et le dévouement de Marguerite, sa volonté de donner le meilleur d’elle-même à son amant, et son désir de le protéger malgré lui.

C’est assez court et rapide à lire, c’est plein de belles formules et de leçons pour les amoureux, c’est sans espoir mais plein d’espérance. Cela m’a fait penser à cette phrase qui m’avait hantée, jeune adolescente : « Mieux vaut mourir demain que vivre un siècle sans t’avoir connu(e) » …

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