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Où est la vraie vie

Liz Braswell


« Le monde des rêves et la réalité n’ont aucun point de jonction à part le rêveur, ce passeur imparfait qui oublie l’autre monde dès qu’il s’éveille.»

A force de motiver ma fille à lire de nouveau des romans, il fallait bien que je finisse par céder à ses recommandations à elle. Et c’est dans un point presse d’une gare TGV que nous avons trouvé LE roman que nous avions envie de lire toutes les deux.

Il s’agit d’une uchronie, sur l’histoire de Raiponce, celle que nous connaissons tous, celle de Disney bien sûr. Dans cette version, la mère biologique de la princesse ne boit pas de tisane de fleur de soleil mais de fleur de lune. De ce fait, les pouvoirs de l’enfant ne sont pas les mêmes. Bébé, elle tue accidentellement une servante qui lui démêlait les cheveux. De là, Mère Gothel convainc le roi et la reine de lui confier l’enfant et l’élève dans l’idée qu’elle est dangereuse pour les autres, qu’elle a tué ses parents et risque de tuer toute personne s’approchant d’elle.

A 19 ans, Raiponce fuit sa tour, avec pour objectif de rejoindre les lumières qu’elle voit monter au ciel une fois par an. Mais son chemin va croiser celui de Gina, jeune aventurière qui rêve qu’on la prenne au sérieux, et bien sûr celui de Flynn qui lui promettra de l’emmener voir les lanternes en échange de la couronne volée et re-volée. Bien sûr, rien ne se passe comme prévu et c’est une aventure semée d’embûches et de rebondissements qui attend nos jeunes amis.


On est d’accord, on est dans le registre de la littérature jeunesse. Jeune ado dirons-nous. Cela peut paraître facile mais ce n’est pas aussi simple que cela. L’auteure réussit à nous maintenir captivés en alternant des éléments que nous connaissons parfaitement avec d’autres que nous découvrons, car cela reste une histoire basée sur le “et si…”. On retrouve des traits caractéristiques de Raiponce, Flynn et Gothel, mais nous découvrons aussi des personnages inconnus et néanmoins indispensables à cette nouvelle version et en plus très attachants : Gina et sa maman, pour ne citer qu’elles.

C’était un bon moment de détente qui a le mérite, en plus, de pouvoir réconcilier ma pré-ado avec le roman, et de nous permettre de nous retrouver sur un centre d’intérêt. Il ne faut pas se leurrer, plus le temps passe, et plus il est compliqué d’avoir des centres d’intérêt communs. Raiponce nous a réuni, le temps de 440 pages et je pense que les autres romans de la série auront le même double avantage. Rien que pour ça, ça vaut le coup de les lire !


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