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Le roman de Molly N.

Sophie Carquain

Ça commence par un hasard : le regard croise ce livre à la jolie couverture à la bibliothèque. La quatrième de couverture laisse présager un bon moment, une lecture sans prise de tête.

Et puis très vite, on est plongé dans l’horreur de la fin de la liberté d’expression. Vraiment.

Les dessins ne tuent pas.

Ça paraît évident comme ça. Mais en fait non. Les dessins ne tuent pas, mais ceux qui ne les comprennent pas si. Et quand ils ne tuent pas, ils menacent, ils maintiennent dans la peur et l’angoisse. Parce qu’on ne pense pas comme eux, parce qu’on trace innocemment des traits, on ne veut que rire, naïvement.

Parce qu’elle a voulu dénoncer par le dessin une situation qui lui semblait ubuesque (la censure d’un épisode de South Park), Molly s’est retrouvée dans un engrenage infernal et a été elle-même la cible d’une fatwa. Elle a aujourd’hui disparu depuis 10 ans. Pas morte, non, disparue. Pour un dessin, pour des valeurs, pour la liberté d’expression...

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